[FADEL SENNA / AFP]
Lors de la visite d’Emmanuel Macron à Rabat, la France a signé un accord de 10 milliards d’euros avec le Maroc, un contrat apportant plusieurs bénéfices à l’économie française.
Le président français et le roi du Maroc, Mohammed VI, ont conclu plusieurs accords d’investissements, principalement dans le secteur ferroviaire et les énergies renouvelables. En particulier, l’entreprise française d’ingénierie Egis réalisera le deuxième tronçon de la ligne de train à grande vitesse Tanger-Marrakech. Alstom a, quant à elle, négocié la fourniture de 12 à 18 rames de trains à grande vitesse. Les dirigeants de l’entreprise ont confié à l’AFP que la nouvelle génération de trains présente « le coût de cycle de vie par siège le plus compétitif du marché actuel et améliore significativement l’expérience des passagers. »
Au total, 22 nouveaux accords ont été conclus. Ils couvrent des domaines variés : économie, social, urbanisme, propriété industrielle, enseignement et coopération décentralisée.
Plus-value pour les entreprises
Des fleurons des entreprises françaises, comme Safran, bénéficient également de ces accords. Un site de maintenance et de réparation du moteur vedette LEAP sera ainsi ouvert à Casablanca. Cette démarche s’inscrit dans le cadre “d’un plan d’investissement massif pour développer le réseau mondial de maintenance et de réparation qui accompagne la croissance de la flotte de moteurs LEAP,” déclare Safran à l’AFP. Le moteur LEAP, dernier cri, équipe des avions comme l’Airbus A320neo, le Boeing 737 MAX et le COMAC C919, soit plus de 3 500 avions en service dans le monde.